Les mesures constitutionnelles annoncées, hier, dimanche 25 juillet 2021, par le président de la république Kaïs Saïed, dans le cadre de l’activation de l’article 80 de la Constitution de 2014, doivent être complétées par d’autres, dont les Tunisiens saisissent l’urgence pour empêcher le parti islamiste Ennahdha de pourrir davantage la situation en Tunisie.
Par Elyes Kasri *
Après avoir pris les mesures salutaires que la majorité du peuple tunisien attendait impatiemment à l’encontre du chef du gouvernement limogé Hichem Mechichi et de la gangrène qui prenait pour abri le palais du Bardo, siège de l’Assemblée des représentants du peuple, le président Kaïs Saïed doit neutraliser rapidement les chefs politiques et paramilitaires d’Ennahdha et des groupuscules politiques et associatifs affiliés à l’islamisme politique pour éviter une guerre civile.
La justice doit se prononcer sur leurs méfaits et crimes en toute impartialité et dans le respect des garanties stipulées par le droit tunisien et les conventions internationales ratifiées par notre pays.
La fermeture hermétique des frontières et surtout avec la Libye s’impose avec la plus grande fermeté.
Compte tenu de ses antécédents et de son soutien engagé et contraire à la déontologie aux courants islamistes et terroristes quitte à recourir à la désinformation et à l’incitation au désordre, les activités de la chaîne Al-Jazira devraient être suspendues sur tout le territoire national.
En plus des recommandations des autorités sécuritaires, les grandes surfaces et les lieux d’attroupement devraient être évités au cours des prochains jours car la bête hideuse va jeter bas le masque et risque fort de revenir a sa véritable vocation terroriste et sanguinaire.
Il était temps d’arrêter la métastase et de débarrasser la Tunisie du cancer qui la rongeait depuis une décennie et a failli l’emporter.
Merci au président Kais Saied d’avoir eu le courage de tenir bon et d’honorer sa parole et bonne continuation.
* Ancien ambassadeur au Japon et en Allemagne.
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