Le député indépendant au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) suspendue, Mongi Rahoui, a dit, ce jeudi 14 octobre 2021, qu’il faudra fixer des délais aux mesures exceptionnelles décidées par le président de la république, Kaïs Saïed, le 25 juillet dernier, et ce, afin que la situation politique dans le pays s’éclaircisse davantage.
Dans une déclaration accordée à la matinale de Shems FM, Rahoui a, par ailleurs, estimé que «le parlement tunisien a pris fin le 25 juillet».
«Les personnes qui appellent au retour du parlement et qui défendent la légitimité des urnes sont elles-mêmes celles qui ont la légitimité des assassinats et de la corruption […] Et la Cour des comptes a reconnu que cette légitimité était légalement caduque», a-t-il ajouté.
Le gauchiste n’a, d’autre part, pas exprimé sa crainte de voir le président de la république accaparer tous les pouvoirs, conformément au décret présidentiel n°117, ajoutant que si l’hypothèse que Kaïs Saïed devienne un dictateur venait à se matérialiser, c’est à ce moment-là qu’il la traiterait. Toutefois, il trouve que c’est nécessaire de fixer des délais pour la fin des mesures exceptionnelles.
C. B. Y.
Donnez votre avis