Une manifestation hostile au président de la république Kaïs Saïed et contre les mesures exceptionnelles décidées le 25 juillet dernier, a réuni devant le consulat de Tunisie à Pantin en Île de France, le cyber-activiste Jalel Brick avec des dirigeants des partis islamistes Ennahdha et Al-Karama, à l’instar de Bechr Chebbi et Zied El-Hechmi, l’ancienne ministre CpR, Sihem Badi, ou encore le député gelé Oussama Khlifi (Qalb Tounes).
Posant avec une pancarte : «Liberté pour Seifeddine» ( Makhlouf -Al Karama-, en détention depuis le 27 septembre pour différentes affaires), Jalel Brick affiche fièrement sa solidarité avec ceux, qu’il traitait, hier encore, de tous les noms… et réaffirme son soutien à ceux qui s’opposent au président de la république, Kaïs Saïed et le qualifient de putschiste.
«La nation est en danger ! Je n’aurais jamais cru me retrouver avec les khwanjia… Saïed merci de m’avoir permis de me réunir avec les khwenjia», a-t-il lancé avec insistance Jalel Brick , sous les applaudissements des quelques participants… manquant de peu de lancer des slogans hostiles aux islamistes, mais arrêtés à temps par ceux qui l’entouraient.
De son côté Zied Hechmi, député (gelé) de la coalition islamiste Al-Karama, il s’en est également pris aux médias tunisiens en affirmant qu’ils diffusent des intox, notamment «en prétendant que les Tunisiens soutiennent le chef de l’Etat…ne les croyez pas. Ils ont l’argent et les médias et nous, nous avons dieu…», a-t-il notamment lancé.
Quant à Oussama Khlifi, qui est en France depuis le 15 juillet et qui a affirmé qu’il ne compte pas rentrer dans l’immédiat en Tunisie, il a réaffirmé sa position contre Saïed et a de nouveau dénoncé la division du peuple…
«Saïed n’a aucune légitimité et nous, nous sommes patriotes et nous défendons notre pays et notre peuple. Nous n’avons pas peur et nous défendrons la Tunisie jusqu’au bout…Qui a mené un coup d’État ? Qui a divisé les Tunisiens ? Vous ne détenez pas la vérité absolue et sachez qu si vous ne voulez pas faire participer les partis aux dialogue, c’est plutôt nous qui refusons cela…», a lancé Khlifi en appelant à s’unir contre les mesures exceptionnelle et «pour sauver la démocratie».
Y. N.
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