Abderraouf Khammassi continue de nier des faits on ne peut plus réels que les cascades de démissions de Nidaa Tounès et de son bloc parlementaire.
Le député Abderraouf Khammassi fait partie du noyau dur qui a organisé le putsch du congrès de Sousse, les 9 et 10 janvier 2016, avec Ridha Belhaj, Hafedh Caïd Essebsi, Ons Hattab et Khemaïes Ksila, avec lesquels il constitue d’ailleurs un commando de choc pour défendre… ce qui reste de Nidaa Tounes.
«Les dernières nominations à la tête des unités du comité politique du parti ont touché les dirigeants issus du consensus du congrès de Sousse, et le parti n’a reçu aucune démission de la part des personnes se disant étonnées d’avoir été nommées sans avoir été consultées ou informées», assure M. Khammassi.
Quid alors des déclarations faites par les dirigeants démissionnaires aux médias ou dans des posts sur leurs pages Facebook, où ils annoncent clairement leur démission, soit du comité politique soit du bloc parlementaire de Nidaa Tounes?
M. Khamassi n’en a que faire. Pour lui, rien n’existe en dehors du groupe qu’il forme avec ses camarades putschistes, et dont les dirigeants démissionnaires ne reconnaissent ni la légalité ni la légitimité, puisqu’ils se sont cooptés eux-mêmes, sans élection ni consultation.
Rappelons que 3 députés, en l’occurrence, Leïla Hamrouni, Hassouna Nasfi et Olfa Soukri, ont déposé hier, lundi 25 janvier 2016, leur démission du bloc parlementaire de Nidaa Tounes.
Une conférence de presse devrait, d’ailleurs, être donnée demain, mercredi 27 janvier 2016, par Hassouna Nasfi, Bochra Belhaj Hamida, Leila Hamrouni et Mohamed Troudi pour expliquer les raisons qui les ont amenés à démissionner de Nidaa Tounes et de son bloc parlementaire et de parler de ce qu’ils comptent faire à l’avenir.
N. H.
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