Le portrait de Nejiba Hamrouni accroché au siège du SNJT a été brisé. La concernée dénonce cet acte puéril.
Le portrait de Nejiba Hamrouni accroché au mur de la salle de réunion, du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), avec ceux des autres anciens présidents du syndicat, a été brisé. Pour Nejiba Hamrouni, cela n’a rien d’accidentel. Il s’agit bien d’un acte de vandalisme la visant personnellement. Sur son compte Facebook, l’ex-présidente du SNJT a regretté ce qu’elle a qualifié d’acte d’intimidation, commis par des détracteurs du SNJT.
«Mon portrait était accroché au milieu des autres, juste près de celui de mon ami et camarade Neji Bghouri, premier président du SNJT, et c’est le seul qui a été brisé. Les membres du SNJT, qui sont mes amis et compagnons de route, n’étaient pas au courant de cet incident. Je leur fait confiance, à l’exception d’une seule personne, qui avait fait participé à plusieurs tentatives de putschs pour faire briser le syndicat», a-t-elle précisé.
Nejiba Hamrouni s’est souvenu que le jour où son portrait avait été abîmé, elle avait rappelé, dans un post sur sa page Facebook, qu’en août 2009, des «journalistes mercenaires et corrompus, au service du système dictatorial de Ben Ali, avaient tenté de casser le SNJT». Elle a aussi menacé de donner les noms de ces journalistes mercenaires qui «jouent aujourd’hui les héros et se font passer pour des démocrates et défenseurs des droits et de la liberté d’expression». Pour l’ex-présidente du SNJT, ceci expliquerait cela…
Portrait de Nejiba Hamrouni, ex-présidente du SNJT, en haut à gauche.
Nejiba Hamrouni, qui se bat dignement contre un cancer, a souligné que son combat contre l’injustice et sa lutte pour la liberté se poursuivront tant qu’elle est en vie.
«Cassez mon portrait, si cela vous convient, mais vous ne pourrez pas faire face à ma détermination, ni atteindre ma voix, qui dénoncera vos noms et vos pratiques, sachant que j’ai les preuves de ce que j’avancerais», a-t-elle conclu.
Y. N.
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