La 7e édition des Journées musicales de Carthage (JMC 2021) a démarré hier soir à la Cité de la Culture marquant le retour du festival après plus de deux ans d’absence.
Le Théâtre des Régions de la Cité de la Culture de Tunis a accueilli hier soir la soirée d’ouverture de la 7e édition des JMC qui a été retransmise en direct sur la chaine nationale Al Watanya 1, permettant au grand public d’y assister alors que la capacité d’accueil des salles de spectacle est toujours réduite à 50%.
Cette édition dirigée par Sami Ben Saïd qui succède à Imed Alibi (ce dernier est désormais à la tête du Festival international de Carthage), est placée sous le signe des grands changements et des nouveautés avec un nouveau comité directeur et surtout une nouvelle vision.
Les JMC qui se tiendront sans compétition officielle ont donc démarré hier avec un beau concert reflétant la pluralité et l’innovation que le festival tient à défendre à travers une programmation axée essentiellement sur la musique alternative et sur le métissage culturel entre les musiques du monde, d’où le choix de mettre en valeur la musique africain à travers le groupe « Africa percussions », mais aussi de jeunes artistes tunisiens comme le compositeur et musicien Jihed Khemiri ou encore le jeune groupe tunisien Aytma qui a été accompagné par l’artiste visuel allemand Laurenz Theinert.
Aytma
Selim Arjoun (Aytma)
Aytma est un collectif de quatre musiciens venant d’univers artistiques différents. Le groupe privilégie les collaborations avec d’autres artistes et compositeurs autour de projets artistiques innovants, à l’instar de Nour Harkati, Yasmine Azaiez ou encore en signant la musique du film « La fuite » de Ghazi Zaghbani.
Les JMC se poursuivent avec des artistes tunisiens, arabes et africains qui se produiront sur les scènes de la Cité de la Culture, de la Maison de Culture Ibn Rachiq et de l’espace Le 4e Art au centre-ville de Tunis.
F.B
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