Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Samir Cheffi est revenu, ce jeudi 17 février 2022, dans des déclarations médiatiques, sur le tiraillement au sein de la centrale syndicale à propos de la légalité de la tenue de son 25e congrès (qui a démarré aujourd’hui à Sfax).
Cheffi a, notamment, répondu au secrétaire général adjoint chargé du secteur privé, de l’UGTT, Mohamed Ali Boughdiri, qui avait déclaré, au début du mois, que ce congrès était illégal.
«Boughdiri est libre de dire ce qu’il veut mais celui qui assiste aux travaux du congrès sait bien que ces déclarations ne reflètent pas la réalité. […] La tenue du congrès est une preuve de la robustesse de l’organisation et du respect des principes démocratiques en son sein», a-t-il lancé.
Et d’ajouter : «Qualifier le congrès de l’UGTT d’illégal porte atteinte à la volonté des congressistes.»
Rappelons que plusieurs dirigeants de la centrale syndicale, dont son secrétaire général Noureddine Taboubi, veulent que le statut de l’organisation soit révisé lors de ce congrès, afin de permettre aux membres du bureau exécutif de se présenter pour un mandat supplémentaire. Une position qui a créé un conflit avec le clan qui s’oppose à cette idée.
Notons que pour exprimer son opposition à l’organisation du congrès auquel il a, quand même, assisté, Boughdiri a porté un brassard noir.
C. B. Y.
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