A travers un communiqué rendu public hier, lundi 22 mars 2022, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) a appelé à la libération du correspondant de Mosaïque FM à Kairouan, Khelifa Guesmi, exprimant son inquiétude quant aux persécutions visant la liberté de la presse en Tunisie.
De son côté, le Secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a déclaré : «Le président Saïed a le devoir de défendre la liberté de la presse et d’assurer la sécurité de nos collègues dans l’exercice de leurs fonctions. Nous ne pouvons tolérer que les journalistes continuent d’être pris pour cible, malgré les nombreux appels que nous avons déjà lancés aux côtés de notre affilié le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT). Nous exigeons la libération immédiate de notre confrère et nous demandons encore une fois au président Saïed de rétablir un véritable espace de dialogue avec la profession».
Pour rappel, Khelifa Guesmi a été convoqué par la brigade anti terroriste de Laaouina, pour suspicion de terrorisme, suite à la publication d’une information concernant le démantèlement d’un réseau terroriste. Ayant refusé de dévoiler sa source, il a été, ensuite, placé en garde à vue.
C. B. Y.
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