Ce jeudi 21 avril 2022, deux citoyens tunisiens vont comparaître devant le Tribunal de première instance de la Manouba, pour avoir mangé publiquement pendant le mois de ramadan. Un scandale face auquel des composantes de la société civile comptent réagir.
Les deux hommes font face à l’accusation moyenâgeuse d’«atteinte au sacré», qui va à l’encontre du droit universel à la liberté de conscience, lequel est pourtant supposé être protégé par la constitution tunisienne.
Présents devant le tribunal, en compagnie de 3 avocats, pour défendre et soutenir les deux citoyens persécutés par l’Etat, des membres de l’Association des libres penseurs ont annoncé la réorganisation, dans le prochains jours, d’une manifestation baptisée «Mouch bessif» («Pas de force)», comme en 2017 et en 2018, pour revendiquer le respect des droits de l’homme par les autorités tunisiennes, et plus précisément le droit de manger et de boire librement et publiquement pendant le mois de ramadan.
C. B. Y.
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