Des activistes de la société civile se mobilisent pour faire libérer l’écrivain égyptien Ahmed Naji, condamné à 2 ans de prison pour un texte osé.
Condamné, samedi 20 février 2016, à 2 ans de prison ferme pour atteinte à la pudeur, Ahmed Naji, romancier et journaliste, ne pourra faire appel de cette décision qu’après plusieurs mois et seulement si la cour de cassation accepte son appel.
Ahmed Naji avait publié dans le magazine littéraire « Akhbar Al-Adab« , en 2014, un extrait de son roman décrivant des rapports sexuels. Un lecteur choqué par l’audace de ce texte a porté plainte contre le romancier.
Les écrivains Sonallah Ibrahim et Mohamed Salmawy ont volé au secours de Ahmed Naji et appelé la justice à revoir le verdict.
Le Syndicat des journalistes égyptiens a remis, lundi 22 février 2015, une pétition à la présidence de la Chambre des députés afin d’intervenir pour faire libérer le romancier.
Y. N.
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