La présidence du gouvernement saisira la justice contre les sécuritaires qui ont pénétré, par la force, hier, au palais du gouvernement, lors d’une manifestation.
Dans un communiqué, rendu public aujourd’hui, vendredi 26 février 2016, la présidence du gouvernement dénonce fermement le comportement des sécuritaires ayant manifesté hier, à la Kasbah, en investissant son siège et «en scandant des slogans politiques et proférant des menaces», précisant que ces agissements sont interdits par la loi.
«Certains adhérents du Syndicat national des forces de la sécurité intérieure (SNFSI) ayant menacé de désobéissance violent la Constitution et il ne faut pas négliger un pareil comportement», précise le communiqué, ajoutant que «des poursuites judiciaires seront engagées contre toute personne dont l’implication est prouvée» dans ce mouvement.
Rappelons que des centaines de sécuritaires ont décrété, hier, une «Journée de colère» et manifesté par centaines à la Kasbah, à Tunis, en appelant à une augmentation salariale.
Les négociations entre des représentants du syndicat, de la présidence du gouvernement et du ministère de l’Intérieur se sont soldées par un échec. L’offre du gouvernement, jugée honnête et acceptable par plusieurs syndicats sécuritaires, a été rejetée par le SNFSI, qui menace de recourir à d’autre actions de protestation..
Ce bras de fer d’une partie des syndicalistes sécuritaires avec le gouvernement est critiqué par une majorité de Tunisiens.
Y. N.
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