Ralf Erbel, représentant résident de la Fondation Friedrich Naumann en Tunisie et en Libye, a relevé ce qu’il appelle «le paradoxe tunisien».
Intervenant, lundi soir, à Tunis dans un colloque consacré aux défis du radicalisme en Tunisie, Ralf Erbel a fait remarquer que la Tunisie est le seul pays du «printemps arabe» à avoir opté pour une démarche consensuelle et assuré ainsi une transition démocratique pacifique, ce qui lui a valu d’être distingué par le Prix Nobel de la Paix.
En revanche, a-t-il aussi relevé, la Tunisie est aussi le pays qui envoie des milliers de combattants vers les zones de conflit et qui rejoignent, dans leur majorité, l’organisation terroriste de l’Etat islamique (EI, Daêch) en Irak, en Syrie et en Libye.
I. B.
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