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Le retour de Abdelwahab Abdallah au Palais de Carthage

Abdelwahab-Abdallah

L’ancien ministre des Affaires étrangères, Abdelwahab Abdallah, a été parmi les personnalités invitées, hier après-midi, au Palais de Carthage.

M. Abdallah, qui a dirigé le ministère des Affaires étrangères entre 2005 et 2010, a pris part, en effet, à la cérémonie de célébration du 60e anniversaire de ce département, qui s’est déroulée, lundi après-midi, au Palais de Carthage, sous la présidence du chef de l’Etat, le président de la république Béji Caïd Essebsi, en présence du chef du gouvernement Habib Essid, des membres de son cabinet, des membres du corps diplomatique accrédité à Tunis, des anciens ministres ayant dirigé la diplomatie tunisienne, des anciens ambassadeurs et des cadres du ministère.

Dans un discours de bienvenu, le chef de l’Etat a souligné sa volonté d’assurer la continuité de l’Etat, en indiquant que tous ceux qui ont assumé la responsabilité de la représentation de la Tunisie à l’étranger et dans les instances internationales ont été invités à prendre part à cette cérémonie, par allusion à Abdelwahab Abdallah et aux autres personnalités ayant travaillé pour l’Etat tunisien sous l’ancien régime, et dont beaucoup étaient présents hier au palais de Carthage. Ce qui a inspiré ce commentaire ironique à l’un des présents: «Les ‘‘ azlems’’ sont de retour au Palais de Carthage. L’ont-ils d’ailleurs jamais quitté?».

Rappelons que Abdelwahab Abdallah avait été emprisonné pendant un an et demi au lendemain de la chute du régime de Ben Ali, le 14 janvier 2011, et qu’il est encore poursuivi dans une affaire de corruption liée à la gestion de l’Etablissement de la Télévision nationale.

Avant d’être nommé à la tête du ministère des Affaires étrangères, M. Abdallah a été ambassadeur en Grande-Bretagne entre 1988 et 1990, puis ministre-conseiller et porte-parole du président de la république, entre 1990 et 2003. Après son départ du ministère des Affaires étrangères, en 2005, il est revenu au Palais de Carthage en tant que ministre-conseiller auprès du président de la république chargé des Affaires politiques, jusqu’à la chute de Ben Ali.

I. B.

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