Beji Caïd Essebsi, président de la République, a demandé, aujourd’hui, au chef du gouvernement de revoir les autorisations accordées à certains partis.
Parmi les partis visés, Hizb Ettahrir, qui ne reconnait pas la constitution, ni le système républicain, ni la démocratie, ni les élections, ni l’Etat tunisien dans ses frontières et à travers ses symboles (hymne et drapeau nationaux), tout en appelant à l’instauration d’un califat islamique qui s’étendrait de l’océan Atlantique aux confins de la Chine.
«Seul le drapeau tunisien sera brandi. Celui qui cherche à sortir des rangs n’a plus de place parmi nous», a déclaré Beji Caïd Essebsi, lors de sa visite à Sousse, après l’attentat terroriste survenu dans cette ville, vendredi 26 juin 2015, qui a fait 37 morts et 36 blessés. Il faisait allusion au drapeau noir de l’Etat islamique (Daêch), souvent brandi en Tunisie par des groupes islamistes, notamment Hizb Ettahrir.
Le président de la république Béji Caïd Essebsi et le chef du gouvernement Habib Essid discutent avec les touristes à l’hôtel Riu Impérial Marhaba.
Le président de la république a ajouté que la Tunisie est, depuis un certain temps, en guerre contre le terrorisme, ajoutant que «cette guerre n’est pas l’apanage de la police et de l’armée, mais concerne tout le peuple tunisien qui doit s’unir autour de ses forces de sécurité».
Une réunion doit se tenir dans la soirée du vendredi, qui réunira autour du président de la république et du chef du gouvernement, les ministres de la Défense et de l’Intérieur, et d’autres hauts responsables sécuritaires. «Des décisions importantes et des mesures fermes seront prises pour renforcer le front intérieur face au danger terroriste», indique une source officielle.
Z. A.
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