Affaire Khalifa Guesmi : L’Union des journalistes arabes dénonce une condamnation injuste

L’Union générale des journalistes arabes a exprimé sa solidarité avec le journaliste Khalifa Guesmi, correspondant de Mosaïque FM à Kairouan, condamné à un an de prison sur la base de la loi antiterroriste, et ce suite à l’affaire de la publication d’une information, obtenue d’une source sécuritaire qu’il a refusé de dévoiler, relative à une opération antiterroriste.

Tout en dénonçant une peine injuste, l’Union générale des journalistes arabes indique que le journaliste a été condamné alors qu’il n’a fait que son travail et estime de ce fait que cette «condamnation est grave et représente un danger de l’orientation du gouvernement tunisien qui cherche à criminaliser le travail journalistique, ce qui est en parfaite contradiction avec les déclarations du président de la République, qui a toujours affirmé qu’il n’y a aucune restriction sur le travail des journalistes tunisiens».

L’Union a également exprimé sa solidarité avec le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) , tout en appelant les organisations internationales à condamner cette condamnation «injuste et allant contre les principes de la démocratie».

Rappelons que la défense du journaliste a fait appel de cette décision de justice et que l’agent de la garde nationale qui travaille avec la brigade ayant mené l’opération antiterroriste et qui avait communiqué l’information à Khalifa Guesmi, a quant à lui écopé de 3 ans de prison dans cette même affaire.

Selon la Direction générale de la garde nationale, la fuite de l’information aurait permis à des suspects de fuir, alors que 17 terroristes de Jund Al-Khilafa qui opéraient dans 7 gouvernorats du pays, avaient pour leur part été arrêtés.

Y. N.

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