Qui sera l’«heureux» élu pour succéder à Habib Essid ? Le président Béji Caïd Essebsi (BCE) pourrait sortir de son chapeau le nom de Hatem Ben Salem.
Le nom du directeur général de l’Institut tunisien d’études stratégiques (ITES), relevant de la présidence de la république, est souvent cité parmi les candidats.
Bien sûr, BCE cache jusqu’ici son jeu, mais le comportement de son entourage «officieux» fournit une indication à ce sujet. En effet, l’homme d’affaires – à la réputation sulfureuse – Chafik Jarraya, qui se targue d’avoir des entrées dans les arcanes de la présidence, serait en train de «composer» ce gouvernement. C’est, en tout cas, ce qu’il essaie de faire accréditer, avec sa faconde de magouilleur faiseur de roi.
D’après une personnalité qu’il a approchée pour lui proposer un poste, M. Jarraya lui a dit que M. Ben Salem sera le prochain chef du gouvernement. Problème : on dit que le mouvement Ennahdha et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) sont opposés à l’intronisation du «poulain» du tandem BCE-Jarraya.
On peut aussi imaginer que Chafik Jarraya balance le nom de Hatem Ben Salem pour le donner en pâture et le «griller», gardant sous la main un autre candidat plus proche de son coeur et de ses… intérêts.
Nabil Ben Ameur
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