Le chef de la diplomatie italienne Paolo Gentiloni a renouvelé le soutien de son pays à la Tunisie, dans la phase difficile qu’elle traverse.
Mettant en exergue les relations «historico-politiques» entre les deux pays, le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a invité «la coopération internationale à faire son devoir envers la Tunisie». Car, selon lui, ce pays a fini par se retrouver «dans le viseur du terrorisme parce qu’il représente l’unique pays protagoniste du ‘Printemps arabe’ à avoir maintenu ses objectifs démocratiques».
Cette déclaration a été faite au lendemain de l’attentat de Sousse, le 26 juin 2015, qui a fait 38 morts parmi les touristes européens.
Sur un autre plan, la Tunisie est – pour ainsi dire – la frontière sud de l’Italie, sa sécurisation permettra aussi de sécuriser les côtes européennes, dont la Botte italienne est la pointe méridionale.
Rappelons que M. Gentiloni avait annoncé, lors de sa dernière visite à Tunis, le 24 mars dernier, que l’Italie a décidé de convertir 25 millions d’euros de la dette tunisienne envers l’Italie, soit environ 53 millions de dinars, en projets de développement et d’investissement, en précisant que ces projets seront identifiés prochainement en commun accord entre la Tunisie et l’Italie.
Nabil Ben Ameur
Illustration: Paolo Gentiloni reçu par le président Caïd Essebsi, le 24 mars 2015.
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