Iyed Dahmani vient d’être nommé ministre auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Né le 13 septembre 1973 à Siliana (centre), Iyed Dahmani est parti en France, en 2001, pour poursuivre ses études universitaires. En 2007, il a intégré la section française du Parti démocrate progressiste (PDP), alors le parti le plus en vue dans l’opposition au régime despotique de Ben Ali.
De retour en Tunisie après la révolution de janvier 2011, il a été élu à l’Assemblée nationale Constituante (ANC) pour la circonscription de Siliana. Membre du comité exécutif du Parti républicain (Al-Joumhouri), héritier du PDP, Dahmani a été, en 2014, l’unique élu de ce parti à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), où a présidé, jusque-là, la commission des finances.
A l’instar de son parti, Al-Joumhouri, Iyed Dahmani se positionne dans l’opposition de gauche. C’est un démocrate progressiste, mais centriste, qui cherche toujours le consensus. C’est dans cet esprit que, malgré son opposition parfois virulente au gouvernement issu des législatives de 2014, il a tenu a participer aux concertations pour la constitution d’un gouvernement d’union nationale et de faire partie du cabinet annoncé samedi par le chef de gouvernement désigné Youssef Chahed.
Ce dernier, rappelons-le, avait entamé son parcours politique, en 2011, au sein du PDP, avant de le quitter et de rejoindre Nidaa Tounes, à sa création en 2012. Les deux hommes se connaissent donc bien et ont de bonnes raisons pour bien s’entendre.
Imed Bahri
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