Pour pouvoir redresser la situation économique en Tunisie, on doit faire face aux lobbys de la corruption devenus puissants et qui résistent aux réformes.
C’est ce qu’a souligné, vendredi, Youssef Chahed, le chef du gouvernement désigné, lors de la séance plénière consacrée au vote de confiance à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
L’aggravation des fléaux de la corruption, du clientélisme, du favoritisme et de la liberté transformée en anarchie ont beaucoup nui à l’économie tunisienne qui traverse aujourd’hui une grave crise, a indiqué M. Chahed, qui compte sur l’intelligence et l’honnêteté du peuple tunisien pour comprendre que les changements sont plus que nécessaires pour sauver le pays, le sortir du marasme économique et rompre avec les tiraillements politiques qui lui ont fait perdre beaucoup de temps au cours des 5 dernières années.
Le chef de gouvernement désigné espère aussi voir les Tunisiens prêter main forte à l’Etat et contribuer à l’effort de redressement national.
Pour relancer l’économie et donner leur chance aux jeunes, il convient de commencer par lutter contre les lobbys qui rejettent toute réforme préférant continuer à agir dans l’illégalité et l’anarchie, a-t-il souligné.
«Nous savons ce qui nous attend et nous savons également que notre politique de lutte contre la corruption va nous mettre en face de lobbys puissants. N’empêche que nous avons confiance en l’intelligence du Tunisien, qui est capable de faire des miracles en retroussant les manches et en se mettant au travail pour redonner l’espoir aux jeunes et aux régions», a expliqué M. Chahed.
Z.A.
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