L’attaque terroriste perpétrée lundi matin contre un groupe de soldats de l’armée nationale au Mont Samama, à Kasserine, a fait 3 morts et 9 blessés.
Ce bilan a été publié, lundi soir, par l’agence Tap, citant des sources médicales à l’hôpital régional de Kasserine.
Les soldats tués sont Aman Thamri, originaire de Bizerte, Moataz Khemissi et Montassar Boulahmi, de Jendouba.
Le soldat sérieusement blessé a subi une opération chirurgicale pour extraire des éclats de mines qui ont touché différentes parties de son corps et causé une fracture à la colonne vertébrale alors que le reste des blessés ont subi de simples égratignures et des contusions. Ils ont été gardés en observation à l’hôpital.
Selon des sources sécuritaires, les affrontements se sont poursuivis lundi entre les unités de l’armée nationale et les éléments terroristes jusqu’à 17h00 au Mont Samama, situé à la frontière tuniso-algérienne.
L’attaque menée par un groupe armé a eu lieu au moment où se déroulait, à Dar Dhiafa à Carthage, la cérémonie de passation de pouvoir entre le gouvernement Habib Essid et celui de Youssef Chahed. Elle s’est produite vers 9h00 du matin près de la zone dite Aouled Ben Njah, située au flanc du Mont Samama, selon des témoins de l’attaque, les ouvriers d’une société de travaux publics qui construisait une route dans la zone, escortés par des militaires.
Quatre mines ont explosé au moment du passage d’un blindé de l’armée qui assurait la sécurité du chantier avant l’irruption d’un groupe armé dont l’un des éléments a tiré une rafale d’un fusil mitrailleur. Des roquettes RPG et des grenades ont également été lancées sur les soldats qui étaient à l’intérieur du blindé.
Selon les ouvriers, les travaux de la route ont été interrompus deux jours avant l’attaque, ce qui a permis aux terroristes de planter des mines.
I. B. (avec Tap).
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