Le gouverneur de Kasserine a dû mettre ses enfants à l’abri, à Tunis, après que des filles au chômage aient attaqué sa maison avec des pierres.
Les protestataires, dont les noms ont figuré sur une liste officielle de recrutement dans la fonction publique en janvier 2016 et qui n’ont reçu jusque-là aucune convocation pour commencer à travailler, ont menacé de se suicider avant d’attaquer, dans la nuit du dimanche à lundi, la maison de fonction de Chedly Bouallègue, gouverneur de Kasserine depuis août 2015, avec des jets de pierres.
Le responsable a dû envoyer sa famille à Tunis pour leur éviter la colère des protestataires. «J’ai dû, en vain négocier avec ces 9 femmes qui ont jeté des pierres sur la porte terrorisant ma famille. L’une de mes filles est en état de choc. Je vais les poursuivre en justice», a-t-il précisé, lundi, sur Shems FM.
Le gouverneur a démenti les informations relayées sur les réseaux sociaux affirmant qu’il a quitté son logement de fonction, sis au siège du gouvernorat, passé le reste de la nuit dans un hôtel de la région et n’est revenu chez lui qu’aujourd’hui au petit matin. «Je n’ai pas quitté mon domicile», a-t-il assuré.
Z. A.
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