Mohamed Riadh Ellazem, maire de Bizerte, a été marginalisé lors de la cérémonie commémoration du 53e anniversaire de la fête de l’évacuation à… Bizerte.
Pour la première fois, et sans explication, la règle protocolaire a été bafouée à Bizerte, le maire de la ville ayant été empêché d’accéder à l’intérieur du cimetière des martyrs, avec le cortège officiel, aux côtés du président de la république, Béji Caïd Essebsi, du chef du gouvernement Youssef Chahed et du président de l’Assemblée Mohamed Ennaceur.
Ce fut, on l’imagine, un grand moment de solitude pour Mohamed Riadh Ellazem, président de la délégation spéciale chargée de la municipalité de Bizerte.
Les habitants de la ville ont moyennement apprécié et ils l’ont fait savoir sur les réseaux sociaux. «D’autant que c’est lui qui a tout préparé pour que la cérémonie se passe dans les meilleures conditions», a déploré un Bizertin, ajoutant : «Je ne le porte pas particulièrement dans mon cœur, car il est proche des islamistes d’Ennahdha, mais il représente Bizerte et en tant que tel, je défends son droit qui est le nôtre».
La cérémonie s’est, par ailleurs, déroulée sans faste particulier et au pas de charge. Une simple formalité dont se sont acquittés les hauts dirigeants de l’Etat pour vaquer ensuite à leurs affaires. Les Bizertins qui s’étaient levés tôt le matin pour se masser aux alentours du cimetière de martyrs pour voir Béji Caïd Essebsi en ont donc eu pour leur frais.
A l’année prochaine…
Y. N.
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