La cellule terroriste constituée de 62 membres, démantelée fin septembre, ne projetait pas d’assassiner ministre de l’Intérieur, mais de faire exploser une bombe à l’Assemblée.
L’interrogatoire des 29 éléments arrêtés se poursuit et la brigade antiterroriste, qui multiplie les descentes à Tunis et à Sousse, recherche les autres membres de cette cellule.
Une source sécuritaire a indiqué à Kapitalis que l’enquête n’a pas révélé l’existence d’un plan d’assassinat du ministre de l’Intérieur Hédi Majdoub, comme annoncé dimanche par certains médias, mais d’un homme politique de renom, tout en se gardant d’en divulguer le nom pour des raisons sécuritaires.
Ce groupe terroriste, composé également de femmes, projetait une attaque à la bombe contre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) au Bardo (Tunis), a indiqué la même source, ajoutant qu’une femme allait être utilisée dans cet attentat.
Les éléments arrêtés, habitant Sousse et le Grand-Tunis, avaient en leur possession une liste de cadres sécuritaires et d’agents de la brigade antiterroriste, qu’ils comptaient également liquider. Des armes ont été saisies à Sousse.
La même source a indiqué que 6 membres de la cellule ont été relâchés et comparaîtront en état de liberté. Les 27 autres sont en fuite.
Y. N.
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