Après la mort de son épouse, l’actrice Saïda Sarray, le scénariste et réalisateur Mohamed Ikbel Chakchem s’est incliné devant le coup du sort. Avec des mots douloureux…
Quatre jours après la mort de son épouse et mère de sa fille, Mohamed Ikbel Chakchem a posté, le 6 novembre courant, sur sa page Facebook, un hommage posthume à celle qui l’a accompagné, aimé et lui donné une enfant. C’est en retrouvant ses mots à elle et les mots qu’ils ont longtemps partagés, qu’il a compris que son épouse s’est éclipsée à jamais. «Mon épouse et compagne. Le sang est glacé dans les veines, la tête s’est arrêtée de penser et l’esprit a vacillé en apprenant la tragédie. C’était aussi clair comme le soleil; j’ai réalisé que tu es partie. Nous étions pourtant convaincus que tu allais rentrer chez nous en bonne santé. Nous étions déjà en train de planifier notre avenir et de préparer nos mots, qui étaient pleins d’espoir. Ton dernier message était : « Tu me manques »; le mien était : « Tu me manques Saadoud »», a-t-il écrit. Et d’évoquer le douloureux moment de l’arrivée du cercueil au foyer qui a longtemps été témoin de leur amour et de leur amitié: «Je me suis dit comment ce drame, qui a brisé mon dos, a-t-il pu arriver. Le moment où on a ouvert le cercueil, j’ai découvert ton sourire de toujours et ton visage, froid et vide de sang, et c’est là que j’ai pleuré avec amertume et je me suis résigné à la vérité que tu n’es plus là».
Z. A.
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