L’association Gaïa organise un événement, le mardi 6 décembre 2016, à l’occasion de la Journée internationale des handicapés.
L’association, également connue sous le nom de Ferme thérapeutique de Sidi Thabet, au nord de Tunis, où se trouve son siège, fondée par Leyla Gasmi, présidée par Myriam Ben Brahim et dirigée par Raja Moumni, se donne pour mission de redonner espoir à de jeunes personnes en situation d’handicap et issues de familles nécessiteuses et d’attirer l’attention du public sur les préoccupations des personnes à besoin spécifiques en Tunisie.
A l’occasion de la Journée internationale des personnes en situation d’handicap, créée en 1992 par l’Onu, Gaïa reçoit ses partenaires et ses vis-à-vis institutionnels afin de souligner l’importance de la question de l’handicap et la nécessité de réhabiliter le statut – souvent oublié et parfois bafoué – des personnes en situation d’handicap mental spécifiquement.
La manifestation sera marquée par la présence de représentants officiels de l’Etat tunisien, et parmi ceux qui ont confirmé leur participation, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les Instances constitutionnelles, la Société civile et les Droits de l’Homme, Saida Garrach, conseillère auprès de la Présidence de la République chargée des Relations avec la société civile, Faten Kallel, secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, et Naouel Jabbes, chargée de l’Economie sociale et solidaire auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Depuis 10 ans, Gaia assure une prise en charge globale personnalisée et professionnalisée des personnes handicapées auxquelles elle dispense 4 formations professionnelles agricoles. «Ceci s’est imposé comme une solution légitime pour préparer ces jeunes à un avenir où ils seraient autonomes et trouveraient leur place dans la société», indique l’association dans un communiqué.
Gaïa est également une entreprise sociale et solidaire à part entière qui emploie plus de 44 personnes à temps plein: une équipe pluridisciplinaire, éducative et thérapeutique entièrement dédiée au bien‐être des bénéficiaires âgés de 10 à 30 ans.
L’association estime qu’elle a «réussi un pari, celui d’oser rêver à un monde meilleur pour des jeunes doublement condamnés par leur handicap et leur situation sociale.»
A la suite de la campagne de parrainage lancée en octobre, Gaïa initie son programme de prise en charge inclusive en collaboration avec les écoles et collèges de la région.
L’association compte sur l’impact que chacun peut avoir, car, ajoute ses responsables, «nous avons tous le pouvoir d’influencer les parcours des jeunes bénéficiaires», et ce conformément à la devise de Gaïa : «Le handicap est la responsabilité de tous. Votre soutien permettra une prise de conscience et un respect des droits et de l’égalité des chances». Ou encore : «Le handicap touche certains, la solidarité est accessible à tous».
I. B. (avec communiqué).
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