Les parents de l’enfant Yahia accusent l’hôpital universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir d’être responsable de la mort de leur fils.
Yahia, originaire de Moknine, saignait fortement du nez, samedi soir, et le médecin de famille a demandé aux parents de l’emmener à l’hôpital, pour approfondir le diagnostic, puisque les saignements résistaient aux mesures de compression et à la pose d’une mèche nasale.
Selon les proches de la famille, les infirmières ont pris à la légère le cas de Yahia et ne s’étaient pas inquiétées de son épistaxis grave. On l’a installé dans une chambre, pris la température, avant de repartir, sans faire de diagnostic…
Cependant, son état se dégradait et la maman appelait à l’aide en criant que son enfant «se vidait de son sang», mais les infirmières lui ont répondu que ça ira, il suffit qu’il reste sous perfusion et son état de santé s’améliorera.
Aucun diagnostic n’a été fait sur le petit, qui a passé 2 nuits à l’hôpital avant de rendre l’âme lundi.
«On leur a dit qu’il sortira lundi de l’hôpital, après la signature du médecin, mais en attendant rien n’a été fait pour le sauver. Il est en effet sorti, mais sans vie», a dénoncé une proche de la famille.
Y. N.
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