L’enquête sur Anis Amri, auteur présumé de l’attentat de Berlin (19 décembre 2016), a révélé que le Tunisien est dealer et consommateur de cocaïne et d’ecstasy.
C’est ce qui a par ailleurs induit en erreur la police criminelle allemande, qui l’a classé comme délinquant et n’a ordonné l’ouverture d’enquête pour suspicion de terrorisme qu’en novembre 2016, soit un mois avant l’attentat ayant fait 12 morts et 50 blessés.
Les services de renseignement allemands pensent également qu’Anis Amri était sous l’emprise de la drogue au moment où il a perpétré l’attaque au camion et foncé sur la foule au marché de Noël de Berlin.
Le présumé terroriste aurait également effectué régulièrement des va-et-vient entre de Rhénanie du Nord-Westphalie (région à l’Ouest de l’Allemagne) et la Belgique.
Ces informations seront transmises, aujourd’hui, lundi 16 janvier 2017, au comité de contrôle parlementaire du Bundestag, dans le cadre de l’enquête.
Anis Amri, qui avait fui Berlin, le soir-même de l’attentat et traversé les Pays-Bas, la Belgique et la France, avant d’être abattu, dans la nuit du 22 au 23 décembre 2016, par un policier à Milan (Italie).
Dans son sac à dos, la police italienne a retrouvé de la crème à raser, du gel douche acheté en Allemagne, une carte routière de la France, une carte SIM néerlandaise et 1.000 €.
Anis Amri, originaire d’un quartier populaire à Oueslatia, à Kairouan, faisait l’objet, en Tunisie, d’avis de recherche pour vol à main armée depuis en 2015. Il a aussi fait 4 ans en prison en Italie avant de rejoindre l’Allemagne, en 2015.
Y. N.
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