«Les agents de la sécurité tunisiens n’ont jamais été et ne seront jamais lâches. Ils ont prouvé leur bravoure à plusieurs reprises».
C’est ce qu’a déclaré le porte-parole de la direction générale de la sûreté nationale, Walid Hkima, en commentant les résultait des investigations britanniques à propos de l’attentat terroriste à l’hôtel Impérial Palace, à Sousse, le 26 juin 2015, qui a fait une quarantaine de victimes, en majorité britanniques.
Le porte-parole de la direction générale de la sûreté nationale a déclaré qu’il n’est pas de son ressort de répliquer aux résultats d’investigations effectuées par la partie britannique, mais qu’il est de son devoir de nier que les agents de la sécurité tunisiens soient lâches. Même si un retard dans l’intervention des forces de sécurité a été enregistré, lors de cet attentat, cela ne signifie nullement qu’elles soient lâches.
Il est à noter que l’investigation britannique a confirmé, au cours du procès, à Londres, mardi 28 février 2017, que les 30 Britanniques ont été tués par des tirs dans leur hôtel en Tunisie. Le juge d’instruction britannique a sévèrement critiqué les forces de sécurité tunisiennes qu’il a qualifié de «lâches» sans pour autant en déduire qu’il y a eu un manquement qui a causé la mort des victimes.
Le juge Nicholas Loraine-Smith a affirmé, par ailleurs, que les touristes britanniques n’étaient pas accompagnés d’un guide durant leur séjour en Tunisie, ce qui permet d’envisager l’hypothèse d’un manquement aux obligations à leur égard.
Dans sa critique des forces de la sécurité tunisiennes, il a affirmé que «leur réponse était, dans le meilleur des cas, décevante et, au pire des cas, ils étaient lâches». Il faisait allusion à la lenteur de la réaction des forces de l’ordre au massacre commis par Seifeddine Rezgui.
Selon Walid Hkima, le terme «lâcheté» est inapproprié et constitue une à la dignité des agents de la sûreté nationale. Le responsable sécuritaire a souligné, par ailleurs, les sacrifices qu’ils ont consentis pour la défense de la Tunisie, en plusieurs occasions, comme lors des attaques du Bardo et de Ben Guerdane.
Abderrazek Krimi
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