Le sit-in de protestation observé, depuis mercredi, par les instituteurs, dans plusieurs régions du pays, est suspendu.
C’est Mastouri Gamoudi, secrétaire général du syndicat de l’enseignement de base, qui l’a annoncé, aujourd’hui, suite à l’intervention de Houcine Abassi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), promettant la poursuite des négociations avec le chef du gouvernement Habib Essid pour trouver, d’ici mardi prochain, une issue au différend opposant les instituteurs au ministère de l’Education à propos du prélèvement de 20 jours des salaires des directeurs des écoles primaires, échelonné sur 4 mois.
Cette décision a été prise suite au boycott par les instituteurs des examens du 3e trimestre, qui a contraint le ministre de l’Education à annoncer le passage automatique des élèves de tous les niveaux de l’enseignement de base.
Selon M. Abassi, le chef du gouvernement et le président de la république vont se réunir pour trouver une solution à ce différend qui persiste depuis l’année écoulée et qui ne devrait pas affecter la rentrée scolaire 2015-2016, prévue le 15 septembre prochain, et que les instituteurs menacent de boycotter.
Selon Mastouri Gamoudi, la décision du ministre de l’Education relative au prélèvement de 20 jours des salaires des directeurs des écoles primaires, annoncée hier aux médias, est une déclaration de guerre.
Le dirigeant syndical, dont on appréciera, au passage, la densité intellectuelle, a qualifié le ministre Néji Jalloul de «sioniste» (sic !), qui se comporte avec le corps enseignant comme un «Israélien» (resic !).
Il ne faut pas chercher ailleurs la baisse de niveau de l’enseignement en Tunisie.
Z. A.
Illustration: Néji Jalloul et Mastouri Gamoudi.
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