Un adolescent de 17 ans a récemment subi un test anal et a été condamné à 4 mois de prison ferme pour homosexualité.
C‘est ce qu’a annoncé Shams, l’association défendant le droit des homosexuels, tout en dénonçant la pratique du test anal qui est une atteinte à la dignité humaine.
Shams n’a pas voulu communiquer plus d’informations sur l’affaire, craignant pour l’adolescent et sa sécurité, seule sa mère étant au courant de sa situation actuelle.
Cependant, l’association s’inquiète que l’hôpital Charles Nicolle poursuive la pratique du test anal, censé prouver l’orientation sexuelle, dans les affaires d’homosexualité, conformément à l’article 230 du code pénal, bien que l’Ordre des médecins ait, en avril dernier, publié un communiqué où il précise que ce test est une atteinte à la dignité.
L’ado avait « avoué » avoir subi la pratique de la sodomie, fallait-il le contraindre au test anal ?
Shams souligne que, dans cette affaire, il s’agit d’un adolescent, et bien qu’il n’existe aucun texte de loi interdisant cette pratique d’un autre âge sur un mineur, sur le plan moral, on peut se poser des questions.
Etait-ce vraiment nécessaire de présenter l’ado à un médecin légiste pour qu’il l’examine, alors que, dans le rapport, ce dernier a avoué avoir rencontré son partenaire depuis 4 mois sur les réseaux sociaux et avoir eu, avec lui, des relations sexuelles par pénétration anale?
Le médecin conclura dans son rapport que l’intéressé «ne présente pas de signes en faveur de pédérastie aiguë, et ne présente pas des lésions traumatiques», ajoutant qu’il présente cependant «des signes d’habitude modérée à la pédérastie chronique».
Y. N.
Donnez votre avis