Les membres du parti islamiste Ennahdha ont scandé des slogans en faveur du chef du gouvernement Hichem Mechichi, lors de la manifestation organisée aujourd’hui, samedi 27 février 2021, au centre-ville de Tunis.
Tunis : L’avocat arrêté pour suspicion de liens avec le terrorisme maintenu en détention
Le juge d’instruction auprès du Pôle judiciaire antiterroriste a refusé la demande de libération émise hier, vendredi 26 février 2021, par le comité de défense de l’avocat accusé dans une affaire de terrorisme.
«Ennahdha veut faire une démonstration de force et va déplacer le conflit politique dans la rue», alerte Nejib Chebbi
Ahmed Nejib Chebbi, membre du conseil de la présidence du parti Al-Amal a mis en garde, ce samedi 27 février 2021, contre la crise politique qui secoue la Tunisie en accusant le parti islamiste Ennahdha d’aggraver la situation. «Par la manifestation organisée aujourd’hui, Ennahdha veut faire une démonstration de force et déplacer le conflit politique dans la rue», a-t-il alerté.
Abir Moussi, porte-voix de la «résistance» à l’occupant islamiste
Et si Abir Moussi, la présidente du Parti destourien libre (PDL), était aujourd’hui le porte-flambeau de la gauche tunisienne, pratiquement disparue du paysage politique ? Dans le «petit texte provocateur» reproduit ci-dessous, l’auteur développe l’idée selon laquelle l’avocate est devenue, du fait même de cette disparition de la gauche, le «porte-voix de la résistance à ce qui semble être un occupant», par allusion au parti islamiste Ennahdha. Par Fathi B’chir *
Ajbouni : En manifestant aujourd’hui, Ennahdha cherche à camoufler ses échecs depuis 10 ans
Commentant la manifestation organisée ce samedi 27 février 2021 par Ennahdha, le député Attayar Hichem Ajbouni estime que le parti islamiste cherche à camoufler ses échecs depuis 10 ans de pouvoir. «Son cheikh (Rached Ghannouchi, Ndlr) a pris le pays en otage, pour maintenir son poste à la tête du parlement et à la tête du mouvement qu’il dirige depuis des dizaines d’années», a–t-il écrit.
Dr. Slimane Ben Slimane : le zaïm oublié
Nous sommes le 25 février 1986, une foule d’un millier de personnes, hommes et femmes infiltrés par quelques agents de la police politique, s’est regroupée au cimetière du Djellaz pour dire adieu au Dr Slimane Ben Slimane. Commentant l’événement, l’historienne Sophie Bessis écrit : «il n’est pas sûr que les jeunes Tunisiens aient en mémoire le nom de l’homme qui s’est éteint au matin du 24 février à plus de 80 ans… le Docteur Slimane Ben Slimane a pourtant consacré la majeure partie de sa vie à défendre son pays et l’idée qu’il s’en faisait». Par Moncef Ben Slimane *
Mahdia : Un gardien d’école arrêté pour agression sexuelle sur une enfant
Le procureur près du tribunal de première instance de Mahdia a ordonné la mise en détention d’un gardien d’une école primaire, située à Souassi, pour agression sexuelle sur une enfant de 10 ans.
Imed Ben Halima : «Rached Ghannouchi subira le même sort que Mohamed Morsi»
Parlant de la marche (dit-on) pacifique des dirigeants et militants du parti islamiste Ennahdha, aujourd’hui, samedi 27 février 2021, à Tunis, Me Imed Ben Halima a publié un post sur page Facebook, hier, samedi 26 février, où il prédit au chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, un sort similaire à celui du chef islamiste égyptien, l’ex-président de la république Mohamed Morsi.
Hervé Le Tellier (Prix Goncourt 2020) invité du Cercle littéraire tunisien « Ève et les Mots »
L’écrivain français Hervé Le Tellier, lauréat du Prix Goncourt 2020 pour son roman « L’anomalie », sera invité ce soir (samedi 27 février) chez le cercle littéraire tunisien « Ève et les mots ». La rencontre sera diffusée en direct sur les réseaux sociaux.
Monsieur le gouverneur de la BCT, dévaluez le dinar ou ce serait la Berezina !
Disons tout de suite cette vérité amère : la banque centrale, les patrons des grandes entreprises et les gros riches ainsi que les rentiers n’aiment pas entendre parler de dévaluation de la monnaie nationale. Ce n’est pas le cas nécessairement des PME et des PMI et du reste des secteurs économiques. Or, on ne vous le dit pas assez : une dévaluation maîtrisée est toujours moins grave pour l’économie – si elle ne l’aide pas à se relever – qu’une dépréciation imposée, dont nous autres Tunisiens nous ne sommes pas loin. Par Hélal Jelali *