La famille de Tajouri Jabri (60 ans), décédé ce matin à à la clinique Boulbaba, à Gabès, accuse les médecins d’avoir commis un erreur ayant conduit à son décès.
Tajouri Jabri a été opéré du bassin, fin décembre 2016, et a dû se rendre de nouveau à la clinique après l’intervention, le 1er janvier 2017, pour une perfusion sanguine. Sauf que les médecins se seraient trompés de groupe sanguin en lui injectant du B+ au lieu de A+.
«C’est sa fille qui s’est aperçue de l’erreur et en a alerté le corps médical. Mais il était déjà tombé dans le coma avec un arrêt brutal du fonctionnement des reins», a indiqué Moez Jemai, un proche du défunt, journaliste de son état.
Quatre jours après cet incident, Tajouri Jabri a rendu l’âme et sa famille a porté plainte contre la clinique pour manquement et faute médicale.
«Le procureur de la république a ordonné une autopsie, qui est en cours, et le ministère de la Santé a ouvert une enquête interne», a ajouté M. Jemai, en précisant que l’huissier a bien relevé que le bon récupéré par la clinique à la banque du sang est bien du B+ alors que son dossier indique que son groupe sanguin est A+.
Kapitalis a joint la clinique au téléphone et après une longue attente, un interlocuteur, qui a refusé de se présenter, n’a pas démenti les faits, mais nous a demandé de ne pas écrire sur cette affaire avant l’annonce des résultats de l’autopsie. Il a refusé de répondre à nos questions avant de nous raccrocher au nez.
Y. N.
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