Julie, 43 ans, a été tuée, le 17 mars dernier, dans son appartement à Nice, avec 53 coups de couteau. Le tueur présumé, Akil, est Tunisien…
Le centre-ville de Nice a été ébranlé, dans la soirée du 17 mars 2017, par le meurtre de Julie Puzenat, à son domicile, rue Lépante, habituellement calme et sans histoires.
Akil, le meurtrier présumé, a d’abord été placé dans hôpital psychiatrique, car il s’est montré très agité et présentait, selon les spécialistes, montrait une tendance suicidaire. Il a finalement été entendu par les enquêteurs de la brigade criminelle et présenté à un juge d’instruction, qui a ordonné un mandat de dépôt à son encontre pour meurtre aggravé.
Akil, âgé de 27 ans, vit en France mais il est en situation irrégulière. Un mois après avoir rencontré Julie, il lui parle de mariage, insiste, devient trop jaloux, la suit dans la rue et toutes sortes de harcèlements. Ce qui pousse la mère d’un petit garçon à mettre fin à leur relation. Ce qu’il n’accepte pas, s’acharnant et s’accrochant, avant de lui lancer: «Tu ne sais pas ce que c’est de sortir avec un Tunisien», selon des témoins proches de la victime.
Selon ces dernières, Akil a poursuivi ses menaces avant de joindre l’acte à la parole. Selon l’enquête, il s’est introduit chez la victime, dans la nuit et commet son forfait.
Alertés, les pompiers sont intervenus rapidement, mais n’ont pas pu sauver la dame. Quant au tueur, il a été interpellé sur place par la police.
Les proches de la victime décrivent Akil comme un pervers qui a joué des sentiments de Julie, son aînée de 16 ans, et le soupçonnent d’avoir voulu se marier pour obtenir ses papiers. Julie était aussi une femme discrète, jolie et aimante, disent-ils.
Le procureur de la République, Jean-Michel Prêtre, a confirmé, aujourd’hui, que la victime a reçu 53 coups de couteau dont 7 qui lui ont été fatals.
Y. N.
Donnez votre avis