La Tunisie a été classée à la 74e place dans l’Index 2017 de perception de la corruption, le dernier rapport de l’Ong Transparency international (TI).
La Tunisie a, certes, gagné un point par rapport à 2016 (75e), mais elle en a perdu 15 entre 2010, la veille de la chute du régime de Ben Ali, censé être très corrompu, et 2017, alors que le pays est devenu soi-disant une démocratie, mais une démocratie plus corrompue qu’une dictature. Cherchez l’erreur !
Cette indice de perception, qui couvre 180 pays, a classé la Tunisie à la 5e place dans le monde arabe avec un score de 42/100, loin derrière le Qatar (29e, 63 sur 100), l’Arabie Saoudite (57e, 49/100), la Jordanie (59e, 48/100) et le Sultanat d’Oman (68e, 44/100).
Sur le plan international, la Nouvelle-Zélande figure à la 1ère place (89/100), suivie par le Danemark (88/100) puis de la Finlande (85/100).
Le rapport de l’Ong spécialisée dans la lutte contre la corruption des gouvernements et des institutions gouvernementales mondiaux, indique que la Tunisie a, certes, fait des progrès dans la lutte contre la corruption, néanmoins, elle a connu un revers avec l’adoption, l’année dernière, de la loi sur la réconciliation administrative.
«Malgré une forte opposition publique, la loi accorde l’amnistie aux fonctionnaires corrompus qui ont servi sous l’ancien régime de Ben Ali», indique le rapport.
E. B. A.
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