Dans une publication facebook, un dirigeant du Parti destourien libre (PDL), Salah Néji, a réagi avec racisme aux propos de la députée d’Ennahdha Jamila Ksiksi, noire de peau.
Le bloc Ennahdha a réagi en recourant à un huissier notaire qui a constaté aujourd’hui le post facebook en vérifiant l’authenticité de son compte où il a posté une photo de singe à côté de celle de Jamila Ksiksi et en se demandant ce qu’elle fait à côté de la «lionne», surnom donné à Abir Moussi par ses groupies et laudateurs zélés. Ils porteront plainte contre lui.
Que Madame Ksiksi ait eu des propos désobligeants et déplacés à l’égard du bloc parlementaire du PDL, lors de la séance plénière d’hier soir, mardi 3 décembre 2019, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), ne donne pas le droit d’émettre des propos racistes et d’une grande bassesse.
Le PDL pouvait exiger des poursuites disciplinaires au sein de l’Assemblée mais non pas jouer aux barbouzes en son sein, mener des sit-in et aller jusqu’à perturber et bloquer le travail de l’Assemblée. Moussi et ses groupies croient que le monde tourne autour d’eux et sont dans une logique de guerre permanente contre Ennahdha, stratégie électoraliste de Mme Moussi et de ceux qui se cachent derrière elle.
Reste que les élections font partie du passé, et il va falloir maintenant se concentrer sur les problèmes des Tunisiens. La guéguerre contre «les Frères musulmans», comme il plait à Mme Moussi d’appeler les islamistes tunisiens, ne saurait tenir lieu de programme politique.
I. B.
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