Selon son président, Samir Annabi, l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLCC), a présenté à la justice quelque 400 dossiers.
M. Annabi, qui parlait au cours d’une séance d’audition devant la Commission de la réforme administrative, de la gouvernance, de lutte contre la corruption et de contrôle de la gestion des deniers publics relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), vendredi 22 mai 2015, a indiqué que le plus grand nombre de ces dossiers concernent les permis dans le secteur de l’énergie, la douane, les fermes publiques et le domaine foncier.
Tout en regrettant que la justice ait examiné un nombre réduit de ces dossiers, M. Annabi a souligné, dans une déclaration à Tap, les difficultés financières et le manque de ressources humaines qui entravent le travail de l’instance.
La solution réside, selon lui, «dans la mise en place d’une structure constitutionnelle de lutte contre la corruption qui soit indépendante et ait le droit de questionner le gouvernement et les administrations publiques».
I. B. (avec Tap).
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