Des plans de coordination entre les institutions sécuritaire et militaire ont été mis au point, en Tunisie, pour mieux combattre le terrorisme.
Ces plans concernent aussi bien les aspects opérationnels sur le terrain que celui de l’échange et de l’analyse des renseignements, a précisé le ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli, qui s’exprimait, mercredi 27 mai 2015, en marge de la conférence des directeurs des districts de la sécurité et de la garde nationales à la caserne de Laouina, au nord de Tunis.
Tout en appelant les deux institutions à renforcer leur collaboration pour prévenir d’éventuelles attaques terroristes, le ministre a indiqué que la rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre des préparatifs sécuritaires pour assurer le bon déroulement des examens nationaux, du mois de ramadan (qui commencera à la mi-juin), des vacances d’été et de la haute saison touristique (juillet-août).
«Nous avons demandé aux responsables sécuritaires dans les régions de renforcer l’encadrement des agents, d’intensifier le travail de terrain et de renforcer les activités de renseignement», a expliqué le ministre.
Les forces de sécurité devraient être, selon lui, très promptes à réagir face au moindre danger, d’autant que la dégradation de la situation sécuritaire dans la Libye voisine fait peser de véritables menaces aux frontières sud de la Tunisie.
La vigilance conjuguée à une bonne préparation et à des plans de coordination entre les divers corps sécuritaires et militaires sont les meilleurs garants de la stabilité dont la Tunisie a besoin pour assurer sa relance économique.
Dans ce cadre, la découverte, récemment, de stocks d’armes dans certaines régions du pays, a évité au pays un certain nombre d’actes terroristes, a aussi fait remarquer M. Gharsalli.
I. B.
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