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Horchani au Pentagone pour renforcer le partenariat militaire tuniso-américain

Farhat-Horchani-au-PentagoneLe ministre de la Défense Farhat Horchani passe en revue avec Bob Work, le sous-secrétaire américain à la Défense, «un ensemble de dossiers d’intérêt commun.»

Par Marwan Chahla

C’est ce qu’a rapporté, dans la soirée de mercredi 27 mai 2015, un communiqué du département américain de la Défense (DoD).

Les 2 responsables ont réaffirmé l’importance que leurs gouvernements accordent «au partenariat militaire tuniso-américain, à la situation sécuritaire tunisienne et au dossier de l’assistance (des Etats Unis à la Tunisie, Ndlr) dans le domaine de la lutte antiterroriste», selon le communiqué du Pentagone.

M. Horchani se trouve à Washington dans le cadre de la réunion de la 30e commission militaire tuniso-américaine qui a notamment pour objectifs d’approfondir la coopération entre la Tunisie et les Etats Unis, en vue de «faire face aux défis sécuritaires communs», selon le communiqué du DoD.

A cette occasion, le sous-secrétaire américain à la Défense a réitéré l’engagement de l’administration Obama à donner, à l’avenir, plus de force à la coopération militaire tuniso-américaine.

Même si cette réunion de la commission militaire tuniso-américaine fait partie du cycle des rencontres que tiennent régulièrement les responsables de la défense des 2 pays, elle revêt un caractère tout à fait particulier, à la suite de la visite, la semaine dernière, du président de la République Béji Caïd Essebsi à Washington.

De fait, elle intervient au lendemain de la rencontre du locataire du Palais de Carthage avec M. Barack Obama, qui a été notamment marquée par la signature du protocole d’entente entre les 2 pays et la décision prise par le chef de l’exécutif américain de promouvoir la Tunisie au «statut d’allié majeur non-membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord.»

Désormais, le renforcement des liens entre la Tunisie et les Etats-Unis est bien plus qu’établi… Légitimement, ce resserrement peut faire grincer des dents mais il s’agira, pour la diplomatie tunisienne, de définir comme il se doit ses priorités et de savoir séparer le bon grain de l’ivraie de cette nouvelle «alliance». Des intérêts communs unissent, à n’en pas douter, «la plus jeune démocratie du monde et la plus ancienne.»

Cependant, cette entente tuniso-américaine, si elle permet aux deux pays de coordonner leurs efforts pour lutter contre le terrorisme et restaurer la paix et la sécurité dans la région de l’Afrique du Nord, n’impliquerait pas nécessairement un accord parfait entre Tunis et Washington sur tous les dossiers internationaux et régionaux.

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