L’état de l’environnement en Tunisie est critique et nécessite davantage de programmes et d’actions de propreté dans tous le pays.
C’est le chef du gouvernement Habib Essid qui l’a affirmé, dans son discours devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), vendredi 5 juin 2015, où il a présenté un bilan des 100 premiers jours de son gouvernement et son programme pour 5 prochaines années.
M. Essid a évoqué, à ce propos, le problème des décharges de Borj Chakir, à l’ouest de Tunis, et de l’île de Djerba, qui font face au rejet des populations qui se plaignent de leurs nuisances. Le chef du gouvernement a fait savoir que le ministère de l’Environnement a lancé des études pour la mise en place de nouvelles décharges qui tiendraient compte des conditions de préservation de l’environnement.
La multiplication des campagnes de propreté, en étroite collaboration entre les pouvoirs publics, représentés par les ministères concernés (Intérieur, Environnement, Industrie…) et les municipalités, ainsi que la société civile et les groupes de citoyens, devrait aider à la levée des ordures qui s’amoncellent un peu partout dans le pays, et notamment dans les zones littorales, très fréquentées durant la saison estivale. Tant il est vrai que la propreté n’est pas du seul ressort de l’Etat, puisque ce sont généralement les citoyens qui polluent l’environnement et qui pourraient contribuer à son assainissement par un comportement plus responsable et plus citoyen.
I. B.
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