Après la poursuite des agressions policières contre les journalistes, le SNJT a annoncé la suspension de toute collaboration avec le ministère de l’Intérieur.
Des policiers ont agressé des journalistes, confisqué leur matériel et effacé leurs vidéos et photos, alors qu’ils couvraient la manifestation organisée par les partisans de l’ex-président provisoire de la république Moncef Marzouki, samedi 6 juin 2015, à l’Avenue Habib Bourguiba de Tunis.
Tout en dénonçant ces dépassements et en précisant que des plaintes seront déposées devant la justice contre les agresseurs, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé le ministère de l’Intérieur à ouvrir des enquêtes sérieuses sur ce sujet et le tenir informé de leur avancement. Les agressions à répétées contre les journalistes constituent une atteinte au droit du citoyen à l’information et à la liberté d’expression, précise le SNJT.
Les consoeurs et confrères agressés sont Houssem Trabelsi (Shems FM), Houssem Bouhli (Mosaïque FM), Yassine Gaidi (Anadolou Agency), Khalil Kalaï (El-Moutaousset TV), Latifa Lanouar et Mohamed Medalla (Radio 6).
La veille des agressions policières, le ministère de l’Intérieur avait remis des diplômes aux journalistes ayant suivi 4 jours de formation sur … la sécurité des journalistes.
Par ailleurs, les formations sur la sécurité des journalistes, organisées conjointement par le ministère et le syndicat, seront suspendues, puisqu’elles n’ont visiblement pas porté leurs fruits.
La veille des agressions policières, le ministère de l’Intérieur avait remis des diplômes aux journalistes ayant suivi 4 jours de formation, qui consistaient en jeux de rôles et mises en situation visant à assurer une meilleure collaboration sur le terrain entre les sécuritaires et els médias.
Y. N. M.
Donnez votre avis