La Tunisie n’a pas besoin qu’on annule une partie de sa dette, du moins pour l’instant. Car cela risque de ne pas beaucoup l’aider.
C’est, en tout cas, la conviction de Pierre Moscovici, commissaire européen pour les Affaires économiques et financières, la fiscalité et les douanes, exprimée récemment devant une commission du Parlement européen.
Outre qu’elle ne se justifie pas parce que le «ratio de la dette au PIB est relativement faible», «l’annulation de prêts du FMI ou d’autres prêts extérieurs (…) porterait également préjudice à la capacité du pays à accéder aux marchés financiers internationaux et augmenterait le coût moyen de ses emprunts extérieurs», a précisé le responsable européen.
Nabil Ben Ameur
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