Kamel Zarrouk, n° 2 de l’organisation terroriste tunisienne Ansar Charia, serait mort dans les combats, à Tadmor (Palmyre), en Syrie.
L’information de la mort de Kamel Zarrouk, alias Hafidhouallah, n° 2 d’Ansar Charia (après Abou Iyadh), a été relayée sur les réseaux sociaux, à travers des comptes proches des milieux jihadistes.
Kamel Zarrouk a été vu pour la dernière fois en Tunisie, le 1er février 2014. Il avait alors conduit la prière du vendredi à la mosquée Ettawba de la Cité Zayatine, à l’ouest de Tunis, et réussit, pour la 3e fois en moins d’un an, à échapper à la police qui encerclait le lieu.
Selon des sources au ministère de l’Intérieur, c’est le chef du gouvernement provisoire (et ex-ministre de l’Intérieur) Ali Larayedh qui avait donné des instructions aux unités de la police pour qu’elles laissent filer l’imam jihadiste, l’objectif étant d’éviter une confrontation avec les partisans d’Ansar Charia.
Deux semaines plus tard, le 13 février 2014, des pages jihadistes annonçaient son arrivée en Syrie où il a rejoint les rangs des combattants de Jibhat Ennosra.
Selon des sources au ministère de l’Intérieur, les services tunisiens auraient facilité son exfiltration vers la Libye, d’où il a pris le chemin de la Syrie.
Kamel Zarrouk est soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi et les massacres de soldats et d’agents de la garde nationale.
De Syrie, où il a rejoint entre-temps les rangs de l’Etat islamique (Daêch), il a appelé, plusieurs fois, à l’insurrection en Tunisie. Et après chacun de ses appels, des attaques terroristes étaient commises
Z. A.
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