La sœur de l’un des 10 fonctionnaires du consulat général de Tunisie à Tripoli enlevés hier appelle les autorités à faire preuve de sérieux dans la gestion de l’affaire.
Dix employés la mission consulaire tunisienne en Libye ont été enlevés, vendredi 12 juin 2015, par une milice armée armé libyenne. La cellule de crise mise en place par les autorités tunisiennes pour suivre cette affaire et essayer de faire libérer les otages ne rassure pas beaucoup les familles des fonctionnaires enlevés, dont on ne connait pas encore le sort.
Jihene, sœur de Mohamed Ali Zenazen, employé au consulat depuis 11 ans, originaire de Kairouan, a indiqué sur Sabra FM que les familles sont inquiètes et appellent les autorités tunisiennes à gérer le dossier rapidement et avec tout le sérieux requis avant qu’«il ne soit trop tard», a-t-elle dit, tout en précisant que son frère lui avait confié, dernièrement, que les milices armées de Fajr Libya avaient déjà menacé les diplomates tunisiens. Elles voulaient obtenir la libération de leur chef Walid Al-Kalib, incarcéré et poursuivi en justice en Tunisie depuis mai dernier dans une affaire terroriste.
Rappelons que le 16 mai dernier, près de 200 Tunisiens avaient été enlevés par le même groupe armé, avant d’être libérés plusieurs jours plus tard.
Rappelons aussi que la Cour d’appel de Tunis avait, jeudi 11 juin, maintenu le mandat de dépôt à l’encontre de Walid Al-Kalib. Ceci expliquerait cela…
Y. N. M.
Illustration: Mohamed Ali Zenazen.
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