La médecine de 1ère ligne joue un rôle clé dans l’organisation du système de soins, aussi bien au niveau de la prévention qu’à celui du parcours de santé des citoyens.
C’est ce qu’a affirmé Said Aidi, à l’ouverture des travaux du deuxième forum de médecine générale sur le thème «Réflexions sur l’avenir de la médecine de première ligne, médecine générale, médecine de famille», tenu samedi 13 juin 2015, à Tunis. «Le médecin de famille représente un maillon essentiel dans la prévention des maladies chroniques, grâce à la relation quasi-intime qu’il entretient avec le citoyen», a-t-il souligné, ajoutant que la médecine générale favorise également une meilleure prise en charge du patient, notamment à travers la réduction des coûts hospitaliers et la garantie de sa sécurité et son bien-être.
D’autre part, M. Aidi a tenu à rappeler que le développement de la médecine de première ligne va de pair avec l’amélioration du système de santé et la recherche de l’équité dans l’accès aux soins pour tous les Tunisiens, conformément à l’article 38 de la constitution de janvier 2014.
Le ministre a réaffirmé, dans ce contexte, l’attachement de son département à la valorisation de la médecine générale, à travers son intégration dans les facultés de médecine et le développement des formations des médecins généralistes.
Il s’agit également, a-t-il ajouté, d’impliquer la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et le Conseil national de l’ordre des médecins dans l’amélioration de l’exercice professionnel des médecins de famille.
Organisé par le réseau des associations de médecine générale-médecine de famille de Tunisie, le forum a permis aux différents intervenants de débattre des divers aspects de l’exercice de médecine de première ligne.
En Tunisie, le nombre des médecins généralistes s’élève à 6.000 praticiens, équitablement répartis entre les secteurs public et privé, selon le ministère de la santé.
I. B. (avec Tap).
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