Les deux restaurants, séparés d’une centaine de mètres, au coeur de la médina de Tunis, connaissent des sorts fort différents.
Ça bouge dans la médina de Tunis. Alors que les nouveaux projets, dans les domaines de la restauration et de l’hôtellerie en particulier s’y multiplient, les entreprises déjà actives ne connaissent pas le même sort. Ainsi, d’un côté, Dar El Jeld, précurseur et leader de son secteur continue son bonhomme de chemin, se prépare à étendre son rayon d’action à l’hôtellerie après s’être consolidé dans son cœur de métier, la restauration gastronomique, avec l’ouverture de Foundouk El Attarine, et vient, en prévision de ces nouveaux développements, d’augmenter son capital de 2 millions de dinars pour le porter à 8,2 millions.
Mais d’un autre côté, certains de ses concurrents connaissent des difficultés. C’est le cas notamment de Dar El Khayrat, le restaurant ouvert en 2009 à une centaine de mètre de Dar El Jeld, et sur lequel la Banque tuniso-koweitienne (BTK) a opéré une saisie en vue d’une vente judicaire.
Nabil Ben Ameur
Illustration: Restaurant Dar El Jeld.
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