Issa Hayatou estime n’avoir rien à se reprocher dans les affaires de bakchich qui secoue actuellement le football mondial.
Objet d’accusations après le scandale de corruption qui a secoué récemment la Fédération internationale de football (Fifa), le président de la Confédération africaine de football (CAF) s’est déclaré «serein» et n’avoir «rien à se reprocher». «Non. Je n’ai peur de rien, car je n’ai rien fait. Ma conscience est tranquille», a déclaré Hayatou dans un entretien au magazine ‘‘Jeune Afrique’’.
Le premier responsable de la CAF est revenu d’autre part sur l’attribution du Mondial 2010, que se disputaient le Maroc et l’Afrique du Sud, réfutant les affirmations du truquage du ‘‘Sunday Times’’. «Truqué par qui? Tout ce que je peux vous dire, c’est que nous, les Africains, nous avons fait un tirage au sort pour ne pas donner l’impression que nous étions pour telle ou telle candidature. Nous étions quatre. Nous avons décidé de donner deux voix à l’Afrique du Sud, et deux voix au Maroc. Et nous avons tiré au sort. Ismail Bhamjee et Amos Adamu ont tiré le bulletin de l’Afrique du Sud. Amadou Diakité et moi celui du Maroc. C’est la politique de la maison», a-t-il expliqué.
Interrogé s’il compte briguer un nouveau mandat à la tête de la CAF, le Camerounais, en poste depuis… 1988, est resté évasif : «Je le dirai le moment venu», s’est-il contenté de dire.
I. B. (avec Tap).
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