«La guerre contre le terrorisme se poursuit et nous oeuvrons à tarir ses sources à travers la lutte contre l’extrémisme religieux».
C’est ce qu’a affirmé le chef du gouvernement Habib Essid, dans un entretien avec la chaîne Watania1, diffusé dans la soirée du mardi 16 juin 2015, ajoutant que les attaques terroristes survenues, lundi, à Sidi Bouzid et Jendouba, renforcent la détermination du gouvernement à poursuivre la lutte contre ce phénomène, considérée comme une «extrême priorité».
Le pays traverse une phase difficile, a admis M. Essid, qui a demandé aux citoyens de rester unis autour des forces de sécurité et de l’armée et de les aider en leur fournissant les informations et les renseignements nécessaires sur les mouvements des éléments terroristes.
Evoquant les récents mouvements sociaux, le chef du gouvernement a assuré que le dialogue avec l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et les autres syndicats se poursuit dans le but de restaurer la paix sociale. «Il n’y aura aucune nouvelle augmentation salariale, car l’économie nationale ne le supporte plus», a-t-il averti, en précisant que le gouvernement a respecté, jusque-là, tous ses engagements antérieures.
Tout en précisant que «la négociation pour les augmentations salariales entre le gouvernement et l’UGTT dépend des possibilités offertes par le budget de l’Etat», M. Essid a lancé un message à l’UGTT et aux autres organisations nationales. «Si nous n’assumons pas nos responsabilités historiques, il y aurait une catastrophe dans le pays et elle affecterait tout le monde : responsables politiques, travailleurs, fonctionnaires et hommes d’affaires», a-t-il averti, tout en soulignant la nécessité de restaurer la paix sociale en cette période cruciale.
«Les agitations sociales dans certaines régions du pays dispersent les moyens des forces de sécurité, ce qui encourage les groupes terroristes à sortir de leurs cachettes et à lancer de nouvelles opérations», a-t-il encore averti.
I. B.
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