Les barrières de sécurité sur la frontière tuniso-libyenne visent à protéger la Tunisie contre toute invasion et activité de contrebande.
«C’est une nécessité et une urgence», a expliqué, mardi, Lotfi Nabli, le président de la commission de la sécurité et de la défense nationale à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), lors d’une séance d’audition du ministre de la Défense Farhat Horchani.
«Il ne s’agit en aucune manière d’un mur de séparation mais plutôt de barrières de sable dressées à côté d’un fossé rempli d’eau pour empêcher les infiltrations illégales qui constituent un danger pour le pays», a expliqué le ministre, précisant qu’un autre projet est en cours d’examen pour la construction d’une barrière électronique, financée par la coopération internationale.
La construction de ces barrières, qui sera achevée dans deux mois, a suscité des appréhensions parmi les habitants de la région, qui ont adressé une pétition à ce sujet au ministère de la Défense.
Le ministre de la Défense s’est dit prêt à apporter des modifications sur le tracé des barrières en y aménageant des passages pour préserver les activités agricoles et faciliter les déplacements des troupeaux.
Des délégations parlementaires se rendront dans le sud du pays pour rencontrer les habitants et leur expliquer l’importance et l’urgence du projet pour la sécurité du pays.
I. B. (avec Tap).
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