Yassine Brahim a annoncé le démarrage de l’élaboration du plan de développement quinquennal (2016/2020).
Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, qui parlait vendredi, lors d’une conférence de presse, au palais du gouvernement à la Kasbah, a indiqué que ce plan de développement, qui doit être prêt avant le 31 janvier 2016, englobera les priorités et les orientations stratégiques nationales, notamment la promotion de la bonne gouvernance à tous les niveaux et dans tous les domaines et d’une approche participative basée sur la réhabilitation de la valeur travail.
Evoquant les grandes lignes du schéma de croissance économique pour la prochaine étape, le ministre a fait savoir qu’elles seront axées sur l’amélioration du climat social, le soutien aux réformes structurelles des entreprises et le renforcement du rôle du secteur public dans la réalisation des investissements. Il s’agit, également, a-t-il ajouté, de conforter les indicateurs de développement humain, de lutter contre la pauvreté et d’améliorer le climat des affaires.
M. Brahim a, par ailleurs, affirmé que l’Etat s’emploie actuellement à mettre les bases d’une économie dynamique à forte employabilité, à travers, notamment, le développement des secteurs à forte employabilité et à valeur ajoutée technologique, et la création de systèmes économiques globaux et durables.
Cette orientation, a-t-il dit, ne pourra se concrétiser qu’à travers le soutien à l’investissement privé, «moteur fondamental de croissance et de l’emploi», et le développement de l’exportation.
M. Brahim a, également, souligné la nécessité de renforcer l’insertion de la Tunisie dans la dynamique de l’économie mondiale, d’instaurer une plate-forme de protection sociale inclusive et efficiente et d’améliorer la gestion des ressources naturelles et environnementales.
Le nouveau plan de développement quinquennal requiert une forte volonté politique à même d’assurer la réussite de la transition économique, d’instaurer les critères fondamentaux d’une véritable décentralisation et de préserver la sécurité et la paix sociale, a précisé le ministre, soulignant la nécessité de mettre fin à la marginalisation des régions intérieures, de booster leur dynamique économique et de faire de la décentralisation la locomotive de leur développement.
Le futur modèle économique, a poursuivi M. Brahim, vise aussi à consolider les équilibres financiers, à mettre en route les réformes stratégiques des systèmes fiscal, de subvention et de sécurité sociale, et à encourager l’investissement.
Les structures de développement régional (commissariats de développement régional et offices du développement) contribueront à ce nouveau plan de développement en apportant aux commissions nationales des évaluations du contexte socio-économique et environnemental et des problèmes de développement dans les régions. Elles devront aussi concevoir et proposer les projets futurs à mettre en route dans les régions durant les 5 prochaines années.
I. B. (avec Tap).
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