Le juge d’instruction auprès du tribunal de 1ère instance de Tunis a remis en liberté, hier, 9 suspects dans l’attaque terroriste du musée du Bardo.
Parmi les suspects relâchés, Mohamed Amine Guebli, propriétaire d’un restaurant à la cité Ettahrir, soupçonné d’avoir supervisé cette attaque ayant fait, le 18 mars dernier, une vingtaine de morts et une cinquantaine de blessés, en majorité des touristes étrangers.
Rappelons que le même juge avait remis en liberté, la semaine dernière, une femme suspectée d’avoir des liens avec cette attaque.
Ces remises en liberté de suspects dans des affaires terroristes, souvent ordonnées par la justice, sont souvent dénoncées par les agents de sécurité. «Nous les arrêtons, et les juges les libèrent», déplorent-ils.
Du côté des juges, on justifie ces libérations par la légèreté des dossiers d’instruction qui ne contiennent pas de preuves suffisamment crédibles à même justifier une accusation judiciaire.
Laxisme des juges ou manque de professionnalisme des policiers, qui ne disposent pas des moyens et du temps nécessaires pour mener leurs enquêtes? Le débat est ouvert…
Z. A.
Donnez votre avis